L'année 2024 vient juste de commencer, et Gruissan d'Autrefois poursuit ses objectifs avec un regain d'activités. En effet, janvier reste le mois de la reprise après la "trêve des confiseurs", comme on a coutume d'appeler la période entre Noël et le nouvel an, période généralement passée au repos.
Pour les amoureux de l'histoire ancienne, on retrouve l'origine du mot trêve dans le latin médiéval à travers l'expression "Trewa dei" (la trêve de Dieu) par laquelle l'Église limitait les guerres privées en interdisant toute hostilité entre les Seigneurs, à certaines périodes de l'année.
Point de Seigneur et aucune hostilité parmi les membres de Gruissan d'Autrefois qui ont bien observé une trêve pour un repos bien mérité, afin de revenir revigorés avec le retour de leurs activités: Réunions mensuelles du bureau, visites de notre patrimoine, distribution de notre revue mensuelle, reprise de l'atelier "Danses d'Antan".......
Bonne Année 2024 à tous nos adhérents, lecteurs et Internautes assidus
Lo cosin, Bruno MILHÉ, co-président
Et cette année a commencé par la distribution de la revue 420 du mois de Janvier
C'est le récit de « La restauration dans les années cinquante » à
la plage.
Chantal Sicard Pagès l’évoque
teintée d’une immense tendresse pour sa maman et sa sœur aînée Thrézou.
Sa maman travaillait tout l’été
pour monsieur Maxime Iché propriétaire de l’Etablissement Fabre très prisé de
la clientèle bourgeoise narbonnaise. Elle quittait tôt le matin le village et y
revenait le soir vers 23h, parfois plus tard lors des week-ends. Prenant sa
tâche à cœur, elle travaillait durement mais en retirait la fierté de servir
avec gentillesse les clients, souvent des Toulousains et des étrangers de
passage tels les Allemands et les Hollandais. Son salaire lui permettait
d’économiser un peu d’argent pour passer l’hiver.Thrézou c’est la grande sœur, la
seconde maman pendant les absences de la première. « Quelle bienveillance
et quelle responsabilité avait-elle sur ses épaules à l’âge où toutes les
copines ne pensaient qu’à s’amuser ».
Chantal témoigne de l’amour de sa
sœur ; elle rappelle le temps d’une vie simple, faite de respect du
travail accompli, de se suffire de peu et de rêver à l’espoir de mieux vivre le
lendemain.
Claire
Courdil
Du haut de la tour "Barberousse", Gruissan d'Autrefois remonte le temps à travers une visite gratuite, admirablement bien commentée par Marie-France HURTADO
Ça s'est passé ce samedi 12 janvier. Une bonne trentaine de personnes avait répondu à l'invitation de notre association. "Visiter la tour, cela valait le détour!" Des invasions barbares à la construction du château occitan, en passant par sa reconversion en château féodal jusqu'à sa destruction pour laisser
place à son illustre tour, les commentaires et le franc-parler de Marie-France ont séduit l'assistance. À l'évocation des rivalités d'antan entre Archevêques et Seigneurs, c'est tout naturellement que la visite s'est poursuivie au sein de l'Église, pour se terminer dans la salle du patrimoine où les visiteurs ont pu découvrir la maquette du Château avant de déguster la traditionnelle galette des Rois servie par notre sympathique animatrice qui n'a pas manqué de raconter l'histoire de l'ÉpiphanieL'histoire de l'Épiphanie, par Marie-France HURTADO
Trois rois mages venus d’Orient :
Gaspard, Melchior et Balthazar, suivirent une étoile qui leur indiquait la grotte
de Bethléem. Ils apportaient à l’enfant Jésus de l’or, de l’encens et de la myrrhe.La myrrhe est
une gomme résine aromatique fournie par l’écorce du balsamier, arbre fruitier
d’Afrique.
Mélangée à l’encens,
elle favorise la prière et la méditation, fortifie l’esprit, c’est aussi un
agent anti-microbien à fumée nettoyante et sacrée.
En souvenir de cette
histoire, on « tire les rois » : celui qui a la fève
cachée dans la galette est roi. Autrefois, la fève était une véritable graine,
aujourd’hui, c’est une petite figurine en porcelaine.
Proverbe : « A la fête des rois le
jour croît d’un pas de roi. »
