Les Gruissanais sont si attachés
à leur vieux pont jaune, qu’ils n’auraient pas toléré de le voir mettre au
rebut. C’est ce que nous rappelle Colette Laffage Carayol
en page 1 de la revue
de juillet.
Rescapé de l’Aménagement, qui nécessitait
un pont large et solide pour faciliter la circulation des voitures et le
passage des camions chargés de sel, il a reçu une nouvelle mission. Et quelle
bonne idée de lui avoir permis d’enjamber le canal Ste Marie ! Marcheurs,
cyclistes, voitures et tracteurs lui rendent grâce à chacun de leurs passages.
Gruissan reste fidèle à ses
traditions liées à la pêche et à la navigation sur toutes les mers du monde.
En
pages 2 et 3, Paul Servant Dematis, a ressenti très tôt l’appel de la mer
auprès de son grand-père le pêcheur Jean-Pierre Dematis.
C’est à 4 jours de ses 20 ans que
son rêve est devenu réalité. Un temps en mission sur le porte-avions Charles de
Gaulle, il se disait prêt à braver mers et océans du monde malgré les risques
encourus.
Son récit est mis en page par
Marie-France Hurtado.
En page 4, Claire Courdil
constate que l’appel du large est mystérieux et puissant. La tête emplie des
récits d’anciens navigateurs devenus pêcheurs, beaucoup de jeunes gens ont
tenté l’aventure de quitter leur petit village.
Du bétou sur l’étang, aux
paquebots des Messageries Maritimes, que de rêves exaucés ! Les paysages
de l’Egypte, l’Inde, le Japon, Madagascar, La Réunion, l’Ile Maurice et
d’autres lieux encore, restent à jamais gravés dans le souvenir d’un jeune
Gruissanais.
Paul pose avec le capitaine.......
de l'équipe de France de Rugby
