Bilan des journées du Patrimoine

 

Revue d'Octobre distribuée aux abonnés

 

En première page du numéro 417 d’octobre, Claire Courdil nous présente une photo de Gruissan prise lors d’une nuit profonde. Seul un collier de réverbères se reflète dans l’étang.

Il est loin le temps où l’installation d’une lanterne, à l’entrée du village, donnait lieu à une séance du Conseil Municipal. C’était le 11 février 1881.

Depuis, bien de nouvelles lanternes ont éclairé les rues du village.

En pages 2 et 3, Jean Boucabeille rend dans son article un hommage aux « Gruissanaises courageuses ». Il égrène les noms des femmes qui ont durement travaillé jusqu’à un âge très avancé : Femmes de pêcheurs, lavandières, travailleuses de la vigne et aussi celles qui ramassaient des palourdes, pieds nus en février dans l’étang de l’Ayrolle.

Et celles qui rapportaient des fagots de bois depuis la Vigie ? Il n’oublie pas les cueilleuses de fruits sauvages, les vendangeuses, les cuisinières et celles qui tenaient des petits commerces aujourd’hui disparus. A toutes ces femmes, Jean exprime son admiration. 

En page 4, Marie-France Hurtado, à l’aide de documents transmis par Pierre et Chantal Pujol, retrace l’historique du chalet 3.99 de la plage de Gruissan. Pendant la guerre de 39/45 les Allemands avaient détruit les chalets. Dès 1947 la Mairie de Gruissan a lancé leur reconstruction.

Le chalet 3.99 est le fruit, à l’origine, d’un travail familial. Il a été construit à partir du bois ariégeois fourni par des amis et sur les conseils d’un menuisier narbonnais.

Aujourd’hui, il est dans la famille depuis cinq générations.

 

                                                                                                          Claire Courdil