samedi 15 août 2020

Revue du Mois d'août


L’illustration de la page 1 du mois d’août nous renvoie au passé des années 1950. Jenny BLANCH nous y présente la distribution de l’eau potable à la plage, où la citerne d’un camion a remplacé la charrette et son tonneau des années 1930.
Les maillots de bains des estivants ont un style désuet qui nous émeut aujourd’hui.






















Que deviendrait le pêcheur sans ses filets ? Jean BOUCABEILLE possède sur le sujet une science incomparable.
En pages 2 et 3 il nous parle du temps passé : Celui où les filets étaient « montés à la main, maille par maille, à la            veillée au pied de la cheminée, ou dans  la rue devant la porte ». Après avoir reçu ses flotteurs en liège, ses cerceaux en châtaignier et les plombs, le filet était passé à la « RUSCA », teinture marron foncé d’écorce de pin broyée qui assurait sa conservation.


En page 4, Claire COURDIL retrace la difficile existence du pêcheur Gruissanais aux 16e et 17e siècles.
Si le fruit de la pêche permet seul à la famille de ne pas mourir de faim, pêcher c’est également s’exposer à bien des dangers : les naufrages dus aux caprices du vent et de la Méditerranée, les attaques des terribles « Turcs » à bord de leurs chebecs, les enlèvements d’hommes et de femmes destinés à l’esclavage, avec le pillage des barques et des filets.


Les pêcheurs Gruissanais ont connu, en ce temps-là, un sentiment d’impuissance face aux vicissitudes qui les assaillaient.

Résumé rédigé par Claire COURDIL, secrétaire adjointe de notre association