En première page du numéro 391 du mois d’août, Marie-France Hurtado se souvient avec nostalgie de la vie intense qui animait les berges du canal en 1968. Les bateaux de plaisance entraient et sortaient au gré des excursions en mer de leurs propriétaires. Les pêcheurs vendaient leur pêche du jour aux restaurateurs heureux d’acquérir du poisson frais, sous l’œil ravi de leurs clients attablés. Ce temps a maintenant disparu et les berges sont désertes.
En pages 2 et 3, Claire Courdil nous éclaire sur ces bâtisses de pierre ruinées ou reconverties en affûts de chasse, qui nous interrogent parfois au détour d’un sentier de la Clape. Abris de bergers, ou d’ouvriers agricoles, leur édification inspire respect et admiration pour le patient et courageux travail dans un sol ingrat.
