En première page du numéro de janvier
2020, la Présidente de Gruissan d’Autrefois, Marie-France HURTADO, présente ses
vœux de bonne année à tous les adhérents, sous le regard d’un facteur à la
belle prestance !
100 ans se sont écoulés depuis 1919 et
le retour d’une fragile paix en Europe qui sombrera dans la guerre de 39/45.
Depuis la colombe de la paix est revenue nous visiter.
Il est des villages où les boulangeries
ferment, entraînant bien souvent le déclin de la population. A Gruissan, la
tradition des boulangeries pâtisseries s’est toujours maintenue.
En pages 2 et 3 Jenny BLANCH nous
reporte dans les années 1950 où existaient alors 3 boulangeries et 2
pâtisseries.
Aujourd’hui les temps et les habitudes
ont bien changé ! Autrefois le pain était vendu au poids. Une trancheuse
partageait des miches en morceaux. Ceux-ci, rajoutés au poids du pain,
permettaient d’équilibrer les deux plateaux de la balance Roberval. Pour les
clients désirant ne payer qu’en fin de semaine, un système de réglettes
permettait le suivi des achats.
Pour le plaisir des gourmands, Gruissan
compte au village, au port et à la plage, des boulangeries pâtisseries
renommées.
Les familles évacuées sont de retour. Un
triste bilan les attend. Leurs maisons sont parfois dévastées. Campagnes,
champs et vignes regorgent de mines. Des engins de défense, destinés à un
éventuel débarquement allié, encombrent la plage et entravent la pratique de la
pêche.
Dans leur fuite éperdue, les occupants
ont abandonné des armes et leurs munitions, de la nourriture et autres objets
que les Gruissanais s’approprient parfois imprudemment.
Avec les années, les traces de
l’occupation allemande vont disparaître. Un travail de mémoire s’avérait
nécessaire. Les bénévoles du Patrimoine Militaire Gruissanais se sont investis
dans cette tâche avec courage, dévouement et opiniâtreté. Le résultat de leurs
travaux est admirable et mérite la visite.