Le numéro 416 du mois de
septembre, rappelle à notre mémoire l’existence de la boucherie artisanale des
parents de Josie Santacatalina.
Après une vie professionnelle à
Toulouse, c’est à Gruissan que Josie, très attachée à son village et à ses
traditions, est venue finir sa carrière.
C’était un temps où il fallait travailler dur pour un faible revenu. Très tôt, les enfants devaient aider les parents. La boucherie, créée par les parents de Josie, était une affaire familiale. Tous les membres de la famille avaient un rôle bien défini. Le grand-père Pierre allait à l‘abattoir le lundi pour choisir le bœuf, le veau ou le porc. La mère Mazélie préparait les viandes et fabriquait la charcuterie de façon artisanale. La grand-mère Marie-Rose, la grand-tante Augustine, le père Vincent et Josie à 9 ans, s’affairaient dans la boutique qui ne fermait jamais. Au contact de cette ruche, Josie est devenue une cuisinière hors pair.
Claire Courdil
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