Sommaire du prochain Gruissan d'Autrefois
En page 1, sous la plume de Marie-France
HURTADO, nous accueille une Cérès majestueuse, aux longs cheveux blonds,
couronnée d’épis de blés et d’un haut diadème. Elle tient une corne d’abondance
dans sa main gauche.
Déesse des fleurs des fruits et des
moissons, elle apprit aux hommes l’art de cultiver la terre, de semer, de
récolter le blé et d’en faire du pain. Nommée Cérès chez les Romains, elle a
été assimilée à la Déméter des Grecs dont elle a annexé progressivement le
riche domaine, les légendes et les rites. Déméter était au centre des Mystères
initiatiques d’Eleusis célébrant le cycle des moissons, de la végétation et de
toute existence.
Qui se souvient du Salin de
CAMPIGNOL ? Il se situait entre l’étang du même nom et la voie ferrée
Narbonne Perpignan et a fonctionné de 1880 à 1963.
En pages 2 et 3, Claire COURDIL en
décrit l’intense activité et les multiples destinations du sel si utile aux
tanneries, aux salaisons d’anchois, au monde agricole et à la consommation
humaine.
L’Aude, la Haute Garonne, Les Pyrénées
Orientales, l’Aveyron, la Corrèze, le Tarn, la Lozère, les Landes mais aussi
Marseille en ont absorbé des kgs par milliers.
En
page 4, Bruno MILHE, Lo Cosin, se fait le messager de la mémoire cycliste des
Anciens de GRUISSAN.
La
bicyclette était le seul moyen de locomotion privilégié pour se rendre au
travail, à la chasse ou au jardin. Avec une caisse à l’arrière, une corbeille
en osier à l’avant, une carriole parfois accrochée à l’arrière, la petite reine
était équipée pour les transports en tout genre !
Ce règne de la bicyclette nourrissait
chez les Anciens l’intérêt pour les courses cyclistes, les vedettes du tour de
France et les Grands Prix.
Le banc de COURAL s’animait de leurs discussions.
Bonjour,
RépondreSupprimerPermettez quelques mots à propos des Mystères d'Eleusis. Merci.
Les Mystères d'Éleusis étaient les plus célèbres de l'antiquité.
On les appelait simplement « les Mystères ». Cicéron dit d'eux :
« Les rites sacrés et augustes d'Éleusis, auxquels des hommes venaient des parties les plus reculées du monde pour y être initiés ».
Ils furent d'abord célébrés exclusivement à Éleusis, mais de là s'étendirent dans presque toute l'Europe.
Dans ces Mystères, on représentait symboliquement la défaite de la Femme. La Déesse Cérès cherchait sa fille Proserpine ravie par Pluton et conduite dans le monde infernal de l'Homme.
Le chef de ces Mystères était appelé Hiérophante ou Révélateur de choses sacrées. Il lui était adjoint trois assistants :
1°) le Dadouchos ou porteur de torche,
2°) le Céryx ou héraut,
3°) le Ho Epi Bono ou secrétaire de l'autel.
On célébrait les grands et les petits Mystères.
Les petits étaient préparatoires, c'était un premier degré qui durait un an. Après ce temps, le candidat pouvait être initié aux grands Mystères, si on l'en jugeait digne.
Un cérémonial imposant faisait comprendre l'importance des grandes vérités qui allaient être dites.
Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/celtes-et-latins.html
Cordialement.